2.6-9

  Amina et les sandales de la sagesse

Dans la ville venteuse de Halifax, Boubacar fabriqua un cerf-volant avec son oncle. Il utilisa du papier, des bouts de bois et des chutes de tissu wax coloré. « Ce cerf-volant est spécial, » dit l’oncle. « Il porte les rêves de nos ancêtres. »

Le lendemain, Boubacar courut dans le parc et fit monter le cerf-volant très haut dans le ciel. Soudain, il entendit un souffle doux dans le vent :
« Plus tu t’élèves, plus il faut garder les pieds sur terre. »
Étonné, il revint le lendemain… et le vent parlait encore. Il racontait des histoires d’Afrique, des contes de courage, de partage et de respect.

Boubacar invita ses amis à faire voler leurs propres cerfs-volants, décorés avec des symboles de leurs cultures. Ensemble, ils écoutèrent le vent et dessinèrent ce qu’ils entendaient.

Chaque vol devenait une leçon de vie. Un jour, le vent murmura :
« L’enfant qui écoute le vent entend la sagesse. »

Proverbe africain : « Le vent ne casse pas l’arbre qui plie. »

Morale : Rêver haut est beau, mais écouter les autres rend plus fort.