8.10-13

  Fatou et le masque oublié

Il était une fois, à Montréal, une jeune fille nommée Fatou, curieuse et toujours en quête de mystères à découvrir. Un samedi d’automne, en fouillant le grenier de sa grand-mère, elle tomba sur une boîte couverte de tissu indigo. À l’intérieur, elle trouva un vieux masque africain en bois, sculpté avec soin et orné de cauris.

« Je vais le porter pour Halloween ! » pensa-t-elle avec enthousiasme. Mais sa mère, qui venait d’arriver, s’arrêta net. « Ce masque n’est pas un déguisement, ma fille. C’est un symbole sacré. Il appartenait à ton arrière-grand-père, un gardien de tradition. » Intriguée, Fatou demanda à en savoir plus.

Ce soir-là, sa mère et sa grand-mère lui racontèrent l’histoire du masque : comment il était utilisé lors des cérémonies pour honorer les esprits des ancêtres, pour protéger le village, et pour transmettre la sagesse. Les yeux de Fatou brillaient. Le lendemain, à l’école, elle présenta le masque avec respect et raconta son histoire devant ses camarades. Tous furent impressionnés.

Fatou comprit que ce masque ne venait pas du passé, mais vivait encore à travers elle. Depuis ce jour, elle n’a plus cessé d’explorer et de raconter les trésors de son héritage.

Et c’est ainsi qu’à travers un simple objet oublié, Fatou trouva la voie vers ses racines et ralluma une flamme ancienne.

Proverbe africain : « Celui qui ne connaît pas son passé marche dans l’ombre. »

Morale : On ne grandit vraiment que lorsqu’on se connaît soi-même.