Le sac à histoires de Papa Karim

À Toronto, chaque soir, Papa Karim ouvrait son sac en tissu coloré, rempli de trésors venus d’Afrique : un coquillage luisant, un petit tambour, des perles étincelantes, et des morceaux de tissus wax aux motifs éclatants. Il racontait à ses enfants comment chaque objet était un morceau de leur histoire.
Une fois, il montra un coquillage. « Nos ancêtres utilisaient ce coquillage pour envoyer des messages d’un village à un autre, » expliqua-t-il. « C’était comme un téléphone d’avant, mais qui portait aussi la sagesse et la paix. »
Les enfants écoutaient, captivés par ces récits de fêtes, de courage, et d’entraide. Papa Karim leur répétait souvent : « Ces objets sont comme des clés qui ouvrent les portes de notre passé. »
À l’école, les enfants apportèrent eux aussi des objets de leurs familles. Ensemble, ils créèrent un musée des histoires où chaque objet racontait un conte, une tradition ou un proverbe.
Grâce à ce sac à histoires, ils comprirent que même loin de leur terre d’origine, leurs racines étaient fortes et vivantes.
Proverbe africain : « Un arbre sans racines ne peut pas tenir debout. »Morale : Connaître ses racines nous donne force et confiance pour grandir.